Il faut que je vous raconte une expérience qui tend à prouver que l’acharnement et la persevérance ne payent pas toujours. Et que parfois, lorsqu’on sent l’odeur de l’échec arriver, mieux vaut IMMEDIATEMENT déposer les armes, et ne pas se battre contre la fatalité.
Cette cruelle réalité, je m’y suis trouvée confrontée dans de terribles circonstances, et en présence d’un nombre incalculable de petits pois.
① Le cadre du drame :
Mi-aout, une dizaine d’amis, une grande maison louée non loin du Lac d’Annecy.
Tout allait pour le mieux. Nous nous nourrissions allégrement de chips et de dragibus, lorsque soudain, une idée me vint : j’allais cuisiner un gaspacho de petits pois à la menthe.
J’avais gouté ça chez une amie quelques temps plus tôt et j’avais été conquise.
Marinette, qui refuse d’ingérer toute nourriture non ROSE commençait déjà à faire sa tête de boudeuse à cette perspective. Mais baste !
② Le jour du drame :
Je m’en vais donc acheter mes petits pois, ma menthe, et tout le bazar. Je fais cuire mes petits pois.
Jusque là, tout va bien, quand soudain, c’est le drame :
Pas de mixer.
…
PAS
DE
MIXER.
damned.
Okay.Rester calme. Envisager les possibilités. Ouvrir les tiroirs de la cuisine.
Et soudain : la lumière au bout du tunnel.
Il n’y a peut-être pas de mixer, mais il y a…. une rape à fromage !
Ma voilà donc, vaille que vaille, râpant allégrement mes petits pois. Pleine d’espoir.
Les copains passent une tête dans la cuisine, d’un air perplexe, pas convaincus.
Alors je recrute dans les rangs. Et pendant que certaines (Marinette ici, avec beaucoup d’élégance je dois le dire) râpent, je presse la mixture dans une mini-passoire, afin d’en extraire la substantifique moelle.
Au bout d’une heure nous avons récolté l’equivalent d’une petite louche de « gaspacho » (–> drôle de purée bizarre) la dépression nous guette, et les copines commencent à me jeter des coups d’oeil exaspérés du genre « j’ai mal aux bras à force de raper des petits pois qu’on ne mangera jamais, mais qu’est-ce qu’elle nous fait ch… celle-là ! », alors à l’unanimité, et de façon collégiale, nous décidons d’arrêter-là cette dramatique expérience.
③ La morale du drame :
Les petits pois, ça ne se rape pas. C’est officiel. D’ailleurs ils devraient l’ecrire sur la notice de la rape « ne pas utiliser avec des petits pois », ça éviterait aux honnêtes gens de perdre leur temps.
Même sous la menace, je n’ajouterais pas en guise de conclusion, que nous avons aussi tenté de faire notre gaspacho avec un presse-citron… ça serait vraiment trop la honte !
!!!! peux tu poster la vraie recette? ca a l’air trop bon mine de rien!!!
je me réjouis d’avoir gouté la version retour de vacances avec mixer parce que c’était fort goutu et que cette affaire là m’as fait rudement mal aux bras ! (et j’ai pas boudé !)
Tant de persévérance, c’est beau !
Aha excellent ! J’avoue que la rape à fromage, je n’y aurais pas penser :p
Moi, quand même, je loue cette persévérance!
Ah tu m’as bien fait rire !!!
Mais c’est bien d’être persévérant dans la vie !
Même si ça paye pas toujours …
Bisous.
c’était bien imaginé…ou pas !!!!
C’est presque dommage que tu n’aies pas eu de presse-ail !
C’est simple, je suis écroulée de rire
On ne peut pas râper les petits pois? Alors là, je suis verte… :p
Quoi?t’as pas réussi à leur faire la peau??????
En tout cas l’idée de recette de base est super!!
je n’y connais rien en cuisine je crois que je n’ai jamais cuit un steak de ma vie, et c’est vrai en plus!Ca doit être bien chiant de raper des ptits pois;)
Sinon je découvre ton blog que je trouve superbe, quel design c’est génial! et ces petits oiseaux là au dessus j’adore!
T’es la fille de Géotrouvetout ?
Ca me rappelle le jour où pour changer, j’ai voulu cuire mes petits pois, à la poele. Et ben c’est pas possible. C’était tout sec. Immangeable.
Et je me suis dit aussi que c’était quand même très con comme légume, parce que tous les légumes peuvent se faire revenir à la poele en principe.
le petit pois, légume du Malin…
:)
Moi aussi j’ai bien ri !
Exceptionnel j’ai beaucoup ri !
Ca me rappelle vaguement mes gnocchis maisons.
PLUS JAMAIS
biz Olithée
Je suis comme toi, je ne pense pas que j’aurais abandonné en chemin! Quel preuve de courage c’est beau
C’est un test pour savoir si on a des vraizamis, je vois que ça…